- « 21 raisons de remettre en question la version officielle sur le 11-Septembre »: un aperçu non exhaustif des incohérences factuelles qui alimentent le doute, par David Ray Griffin.
- « La guerre sans fin contre le terrorisme » : les lourdes conséquences sur la géopolitique mondiale d’un événement dont la lecture officielle reste à démontrer, par Paul Lannoye.
- « La cyber-contestation face à l’aversion des médias »: l’autisme des médias traditionnels face à un doute qui trouve à s’exprimer par d’autres canaux, par Olivier Taymans.
- « La stratégie de la tension »: comment l’histoire des opérations secrètes menées par les démocraties alimente la méfiance face à la version officielle sur le 11-Septembre, par Daniele Ganser.
- « Le 11-Septembre entre mythe et grand récit » : comment lire l’événement, sa mise en spectacle et sa réception par l’individu et la société dans une perspective historico-culturelle élargie, par Michel Weber.
- « Inside job? Who cares? »: échanges avec un intellectuel anti-impérialiste (Jean Bricmont) sur l’intérêt de faire toute la lumière sur cet événement, interview d’Olivier Taymans.
Cela peut paraître étonnant que je choisisse de remercier Caroline Fourest au lendemain d’un reportage sur « Les obsédés du complot » (à visionner au bas de cet article), d’autant plus qu’il ouvrait une série intitulée « Les réseaux de l’extrême ». Charmante compagnie que celle de néo-nazis ou d’islamistes fanatiques.
Cependant, je tiens à la remercier. D’abord, pour avoir fait de la pub à mon film, avec des moyens de diffusion qui me sont totalement inaccessibles, vu le propos dissident de critique des médias de celui-ci.
Mais je voudrais surtout lui dire merci de confirmer et d’illustrer avec autant de candeur les grandes lignes de la réflexion que porte mon film. Dans « Épouvantails,… », je montre que les médias ont pour habitude de procéder par amalgames, omissions et distorsions. C’est exactement ce que fait Fourest dans son reportage.
Amalgames: en focalisant sur Thierry Meyssan et en le présentant comme source du « conspirationnisme », Caroline Fourest dresse un épouvantail. Si vous remettez radicalement en cause la version officielle des événements, vous êtes associé à ce personnage qui lèche les bottes des pires régimes. Fourest a d’ailleurs raison de souligner les retournements de veste et les positions intenables de Meyssan. Sauf que Meyssan n’est pas représentatif du mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre, et que son travail sur le sujet est très loin de faire l’unanimité, raison pour laquelle je le critique dans mon film. Autres épouvantails brandis par Fourest: Le Pen, Dieudonné, Cheminade,…
Omissions: pour éviter le vrai débat, les médias omettent systématiquement de donner la parole à ceux qui remettent en question la version officielle de manière scientifique, à partir d’une expertise incontestable. Fourest ne fait évidemment pas exception, puisqu’elle omet de signaler l’existence de nombreuses associations de professionnels (architectes et ingénieurs, pilotes, pompiers, professionnels du renseignement, etc.) qui doutent de la version officielle sur base d’analyses scientifiques très détaillées et de critiques étayées des rapports scientifiques commandés par les autorités américaines, et sans toile de fond idéologique. Cette omission est cruciale pour la démonstration de sa thèse, et Caroline endosse ici le rôle de l’autruche.
Distorsions: pour mieux les critiquer, il est tentant de présenter les arguments de l’adversaire d’une manière qui facilite la réfutation. Là, le procédé est vraiment permanent chez Fourest, il serait impossible d’être exhaustif. Notons simplement le temps de parole accordé à Jacques Cheminade, un clown en cravate présenté comme représentatif des « conspirationnistes », alors qu’il a dans ces milieux la même audience que dans l’électorat général (un quart de pour cent aux dernières présidentielles). Pourtant, c’est le seul qui aura les faveurs d’un face à face, et ses élucubrations achèveront de discréditer des gens qu’il ne représente pas.
Des images valant mieux que de longs discours, si vous n’avez pas encore vu « Épouvantails, autruches et perroquets », je vous invite à le regarder jusqu’au bout (certes, il est long) et à juger par vous-même si Caroline Fourest a fait un travail honnête, équilibré et représentatif sur les gens qui expriment un doute essentiel sur les attentats du 11-Septembre.
Le Centre Jeunes Taboo, basé à Charleroi, s’interroge sur le rôle des médias et les alternatives possibles. Après une projection du film Les nouveaux chiens de garde, de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, qui aura lieu le 8 novembre à 20h, Taboo poursuit la réflexion avec un débat sur le thème: « La presse : contre-pouvoir indépendant ou garante de l’ordre établi ? »
Intervenants: Jean-Jacques Jespers, Anne Lowenthal, Pascal Lorent et Olivier Taymans.
Tout s’est bien passé pour la première projection en France, le 21 novembre dernier à Montpellier. Comme d’habitude, les médias ont boudé et le public est venu. La routine, quoi…
Les seuls à s’intéresser à cet événement ont été des étudiants en formation continue à l’École Supérieure de Journalisme de Montpellier (antenne de la célèbre ESJ de Lille). Ils ont réalisé ce petit reportage bien foutu et plutôt sympathique.
Le journal de rue suisse « Objectif Réussir – Treffpunkt Boulevard » a publié une page sur « Épouvantails, autruches et perroquets ». A noter que l’auteur ne s’est pas cantonné aux éléments avancés dans le film, qu’il a plutôt utilisé comme point de départ.
… a diffusé une longue interview au sujet du film « Epouvantails,… ». Histoire de savoir, c’est une émission qui se décline en 4 volets hebdomadaires (sciences exactes, sciences humaines, Europolis et vie pratique à l’ULB) pour parler d’actualités scientifiques et/ou universitaires en rapport avec l’ULB (au sens large).
Répugnant à toute introspection critique, a fortiori sur leur traitement de sujets sensibles, les dirigeants de médias francophones feront-ils les « autruches » face à l’existence du film de Taymans ?
L’émission « Panik sur la ville » (Radio Panik, 105.4 FM à Bruxelles) a consacré son numéro du 20 septembre dernier à « Épouvantails, autruches et perroquets ».
Vous pouvez écouter l’enregistrement de l’émission en cliquant ici.
Ce soir à 19h sur Radio Panik, 105.4 FM à Bruxelles.
Olivier Taymans, journaliste indépendant (il a notamment animé pendant plusieurs années une émission de critique des médias sur Radio Campus à Bruxelles), s’est intéressé au traitement journalistique du 11 septembre. Son film sera diffusé le 22 septembre prochain à 20h au cinéma Nova et sera donc l’occasion de questionner le travail du réalisateur, tant sur le fond que sur la forme.
Une rencontre où l’analyse critique sera au rendez-vous.
Cette séquence du JT de France 3 prouve que les journalistes des médias classiques ne sont pas devant une tâche impossible lorsqu’il s’agit de lever un coin du voile sur ce qui cloche dans le récit des attentats du 11 septembre. Certes, ce n’est qu’une séquence de 3 minutes, mais elle tranche tellement sur tout le reste qu’elle ne passe pas inaperçue. Et elle prouve de manière éclatante que les journalistes n’ont pas le revolver sur la tempe (du moins pas tous), et que s’ils oublient un instant l’autocensure (« moi ça m’intéresse, mais ce serait trop mal vu… »), ils peuvent parfois produire de l’info qui va quelque peu dans le bon sens.
Un exemple à méditer pour la profession, même si ça reste timide.